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Une Info complète c'est mieux pour comprendre
samedi 14 juillet 2012
Comprendre les codes barres de nos produit
On commence tous à se méfier des produits fabriqués en Chine. Ou dans d'autres pays. Ex-URSS avec ses poissons pêchés dans les zones de pourrissement des sous-marins nucléaires. Ou l'Italie avec ses produits laitiers mafieux et empoisonnés! Mais comment les différencier ? Par exemple, quand votre magasin indique que cela a été ellaboré en Europe. Le code barre peut nous aider.
Il suffit de connaitre ce que signifient les 3 premiers chiffres inscrits sous le code-barre.
Exemple, tous les codes qui commencent 690.691.692 jusqu'à 695 indiquent que le produit a été fait en Chine. 471, c'est Taiwan.
C'est notre droit de savoir, mais le gouvernement et les services associés ne renseignent jamais le public, par conséquent, nous devons nous protéger par nous-mêmes.
De nos jours, les hommes d'affaires Chinois savent que les consommateurs ne préfèrent pas les produits 'faits en chine', donc, ils ne montrent pas dans quel pays c'est fait.
Merci à Sabine!
Se reporter au tableau ci-dessous
000 - 019 GS1 United States
020 - 029 Restricted distribution (MO defined, usually for internal use)
030 - 039 GS1 United States
040 - 049 Restricted distribution (MO defined, usually for internal use)
050 - 059 Coupons
060 - 139 GS1 United States
200 - 299 Restricted distribution (MO defined, usually for internal use)
300 - 379 GS1 France
380 GS1 Bulgaria
383 GS1 Slovenia
385 GS1 Croatia
387 GS1 BIH (Bosnia-Herzegovina)
400 - 440 GS1 Germany
450 - 459 & 490 - 499 GS1 Japan
460 - 469 GS1 Russia
470 GS1 Kurdistan
471 GS1 Taiwan
474 GS1 Estonia
475 GS1 Latvia
476 GS1 Azerbaijan
477 GS1 Lithuania
478 GS1 Uzbekistan
479 GS1 Sri Lanka
480 GS1 Philippines
481 GS1 Belarus
482 GS1 Ukraine
484 GS1 Moldova
485 GS1 Armenia
486 GS1 Georgia
487 GS1 Kazakhstan
489 GS1 Hong Kong
500 - 509 GS1 UK
520 GS1 Greece
528 GS1 Lebanon
529 GS1 Cyprus
530 GS1 Albania
531 GS1 MAC (FYR Macedonia)
535 GS1 Malta
539 GS1 Ireland
540 - 549 GS1 Belgium & Luxembourg
560 GS1 Portugal
569 GS1 Iceland
570 - 579 GS1 Denmark
590 GS1 Poland
594 GS1 Romania
599 GS1 Hungary
600 - 601 GS1 South Africa
603 GS1 Ghana
608 GS1 Bahrain
609 GS1 Mauritius
611 GS1 Morocco
613 GS1 Algeria
616 GS1 Kenya
618 GS1 Ivory Coast
619 GS1 Tunisia
621 GS1 Syria
622 GS1 Egypt
624 GS1 Libya
625 GS1 Jordan
626 GS1 Iran
627 GS1 Kuwait
628 GS1 Saudi Arabia
629 GS1 Emirates
640 - 649 GS1 Finland
690 - 695 GS1 China
700 - 709 GS1 Norway
729 GS1 Israel
730 - 739 GS1 Sweden
740 GS1 Guatemala
741 GS1 El Salvador
742 GS1 Honduras
743 GS1 Nicaragua
744 GS1 Costa Rica
745 GS1 Panama
746 GS1 Dominican Republic
750 GS1 Mexico
754 - 755 GS1 Canada
759 GS1 Venezuela
760 - 769 GS1 Switzerland
770 GS1 Colombia
773 GS1 Uruguay
775 GS1 Peru
777 GS1 Bolivia
779 GS1 Argentina
780 GS1 Chile
784 GS1 Paraguay
786 GS1 Ecuador
789 - 790 GS1 Brazil
800 - 839 GS1 Italy
840 - 849 GS1 Spain
850 GS1 Cuba
858 GS1 Slovakia
859 GS1 Czech
860 GS1 YU (Serbia & Montenegro)
865 GS1 Mongolia
867 GS1 North Korea
868 - 869 GS1 Turkey
870 - 879 GS1 Netherlands
880 GS1 South Korea
884 GS1 Cambodia
885 GS1 Thailand
888 GS1 Singapore
890 GS1 India
893 GS1 Vietnam
899 GS1 Indonesia
900 - 919 GS1 Austria
930 - 939 GS1 Australia
940 - 949 GS1 New Zealand
950 GS1 Global Office
955 GS1 Malaysia
958 GS1 Macau
977 Serial publications (ISSN)
978 - 979 Bookland (ISBN)
980 Refund receipts
981 - 982 Common Currency Coupons
990 - 999 Coupons
jeudi 28 juin 2012
Nauru, l'île dévastée
Comment la civilisation capitaliste a détruit le pays le plus riche du monde
Tout commence à Nauru avec le phosphate, ce "cadeau de Dieu", dont l'exploitation démarre au début du XXe siècle. Lorsque les Nauruans conquièrent leur indépendance, en 1968, des centaines de millions de dollars tombent dans le portefeuille du nouvel État et de ses habitants, qui adoptent un mode de vie occidental et dépensent sans compter.
Connaissez-vous Nauru ? Cette île du
Pacifique est la plus petite République de la planète, apparemment
semblable à des dizaines d'autres.
Elle fut même, dans les années
1970-1980, l'un des pays les plus riches du monde. Aujourd'hui, Nauru
est un État en ruine, une île littéralement dévastée.Tout commence à Nauru avec le phosphate, ce "cadeau de Dieu", dont l'exploitation démarre au début du XXe siècle. Lorsque les Nauruans conquièrent leur indépendance, en 1968, des centaines de millions de dollars tombent dans le portefeuille du nouvel État et de ses habitants, qui adoptent un mode de vie occidental et dépensent sans compter.
Au début des années 1990, le phosphate
s'épuise. Alors, l'île se vend à qui bon lui semble. Des centaines de
banques offshore choisissent de s'installer dans ce nouveau paradis
fiscal. Mais rien n'y fait, Nauru devient l'un des États les plus
pauvres au monde et loue sa terre à l'Australie voisine qui peut y
"exporter" ses camps d'internement de réfugiés. On envisage même alors
l'abandon de l'île et l'exil de ses habitants...
Désastre écologique, faillite
économique, hyperconsumérisme, maladies chroniques : l'histoire de Nauru
raconte aussi notre histoire. Elle montre comment le rêve de prospérité
peut, en quelques années, virer au cauchemar.
Reportage diffusé sur ARTE : "L'implosion écologique de l'île de Nauru"
Le développement durable (Mr Mondialisation)
Critique et limites du Développement Durable.
Attention, il ne s'agit pas d'une critique de l'écologie ni des initiatives pour l'environnement. Il s'agit d'une critique du Développement Durable en tant que concept économique basé sur la croissance.
Je vous laisse deviner pourquoi il y a deux fois la même citation...
La plus grande étendue d’ordures au monde est la plaque de déchets du Pacifique Nord. Elle flotte dans un de ces tourbillons océaniques, au milieu de l'océan Pacifique.
Attention, il ne s'agit pas d'une critique de l'écologie ni des initiatives pour l'environnement. Il s'agit d'une critique du Développement Durable en tant que concept économique basé sur la croissance.
Je vous laisse deviner pourquoi il y a deux fois la même citation...
D'où proviennent les déchets échoués sur les plages?
Les déchets qui jonchent les plages ne sont qu'une
partie du problème. Il existe en pleine mer encore plus de déchets que
l'on ne voit normalement pas.
La quantité de déchets dans les océans commence à inquiéter les
scientifiques. On peut avoir une idée de l'ampleur du problème à
certains endroits particuliers des océans. En effet, en raison des
courants marins, il se forme à certains endroits ce qu'on appelle des
tourbillons océaniques. Les déchets restent prisonniers de ces immenses
remous.La plus grande étendue d’ordures au monde est la plaque de déchets du Pacifique Nord. Elle flotte dans un de ces tourbillons océaniques, au milieu de l'océan Pacifique.
- Elle contient environ 100 millions de tonnes de restes de plastique.
- Selon les estimations, sa taille équivaudrait à trois fois la superficie du Québec. Cela représente plus de 4,5 millions de kilomètres carrés d’ordures!
- D'après les spécialistes, 80 % des ordures de la plaque de déchets du Pacifique Nord proviendraient de la terre ferme et 20 % des navires en mer.
- Selon les chercheurs, il faudrait environ cinq ans pour que les courants océaniques transportent au centre du tourbillon les déchets issus de pays éloignés comme le Japon. Il faudrait environ un an ou moins aux ordures provenant de sites plus proches, comme la Colombie-Britannique, pour joindre la plaque de déchets du Pacifique Nord.
- En certaines parties de la plaque, on estime qu'il y a 970 000 débris de plastique par kilomètre carré.
- Beaucoup des déchets de surface arrivent en gros morceaux, mais la plupart du plastique se désintègre, au fil des ans, en petites particules généralement de la taille d'un pois. Il faut des filets spéciaux pour les repêcher.
Le dessous des cartes "Des îles de déchets ?"
Indigné ! et aprés ?
Après l'indignation viennent la réflexion et l'action. Il est temps pour
le citoyen de prendre conscience qu'il détient le pouvoir de changer
son monde. Ce court-métrage vous invite à découvrir des "clés" qui vous
ouvriront les portes de la vie alternative. A vous de jouer ! Pour un
avenir serein, merci.
DVD Gratuit ici :
http://www.facebook.com/pages/Mr-Mondialisation/177043642312050?sk=app_128953...
Twitter : www.twitter.com/Mondi_Alisation
Web : www.mrmondialisation.net
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mardi 19 juin 2012
Idée : Une ville transformé en potager géant
Pour lutter contre sa lente descente aux enfers, une ville d'Angleterre a inventé le jardin collectif. Un triomphe à méditer...
Photo d'illustration.
© Chuck Pefley / TIPS / Photononstop
Par Sophie BartczakUne poignée de haricots verts devant le commissariat, deux salades ramassées dans des plates-bandes du collège, quelques pommes de terre le long du parking, les oeufs proposés par le voisin et une tarte avec les pommes cueillies sur le trottoir d'en face. Le repas est prêt ! Surréaliste ? Pas tout à fait. Une ancienne ville industrielle du nord de l'Angleterre a transformé en trois ans cette folle utopie en réalité, au point d'être presque autosuffisante en alimentation aujourd'hui !
L'expérience de ces "incredible edibles" ou "incroyables comestibles", soutenue par le prince Charles himself, essaime rapidement dans tout le Yorkshire et fait déjà des émules aux quatre coins du monde... Les experts du monde entier, du Chili comme de l'Australie, se bousculent chaque semaine dans la petite ville pour essayer de comprendre et d'en prendre de la graine. Comprendre comment de simples végétaux ont pu induire un tel changement de société en si peu de temps.
On cultive pour la collectivité
L'histoire commence en 2008, à Todmorden, petite ville de 14 000 habitants dans le nord de l'Angleterre. Ancienne ville industrielle, en pleine crise économique avec son lot de chômage, de précarité et d'incivilités, Todmorden se vide inexorablement de ses habitants. Trois mères de famille décident de ne plus se poser en victimes du système, mais plutôt d'agir et de contre-attaquer. En commençant par regagner la première des libertés : celle de se nourrir.Ainsi sont nés les "incroyables comestibles", ces fruits et légumes cultivés localement par l'ensemble des habitants - ici, chaque citoyen entretient bénévolement un carré de terre pour la collectivité. Cultiver en ville, mais où donc ? Partout où c'est possible ! Des parcelles de jardins aux simples bandes de terre, en passant par des bacs posés sur les trottoirs, les parkings, les cours des écoles et de l'hôpital, jusqu'à la caserne des pompiers, les moindres recoins disponibles se recouvrent soudain de plantations et débordent de généreux produits frais et disponibles. Avec partout la même pancarte : "Food to share" ("nourriture à partager, servez-vous, c'est gratuit").
Un an après, la ville s'est véritablement transformée en verger et potager géant à la disposition de tous. Aujourd'hui, plus de 70 sites de plantation urbains fournissent pommes, fraises, petits pois, cerises, aromates, fenouil, carottes et oignons... Les habitants se servent et participent à leur tour en mettant la main à la bêche, en plantant, en arrosant et en créant de nouvelles cultures. Le pari pour l'autonomie complète est presque gagné puisque, fin 2011, la ville couvrait déjà plus de 80 % de ses besoins en alimentation. Car on trouve aussi des animaux, comme des poules, élevés par les habitants et dans certaines écoles. En intégrant les enfants au coeur du dispositif - chaque école a sa plantation -, les organisateurs ont souhaité les transformer en apprentis jardiniers et les font ainsi participer à l'approvisionnement des cantines.
Une expérience qui a recréé du lien social
Si les experts se bousculent dans cette petite ville, c'est qu'au-delà d'assurer la sécurité alimentaire, le mouvement génère des conséquences vertueuses insoupçonnées. Alors qu'avec la gratuité des fruits et des légumes, on aurait pu craindre des pillages, saccages ou autres abus, c'est tout le contraire qui s'est produit : le tissu social s'est reformé, les relations humaines se sont améliorées et la criminalité diminue d'année en année !En se réappropriant la nourriture, les gens retrouvent du sens et du lien, se reconnectent à la nature et découvrent un nouvel art de vivre. De la méfiance et du cloisonnement on est passé à l'ouverture et au partage. L'autonomie alimentaire entraîne aussi des changements dans l'économie locale (moins de chômage notamment), l'apprentissage des enfants et la gestion de l'énergie (moins de dépenses pour amener les denrées dans la ville). Éducation, économie et collectivité sont considérées comme les trois piliers interdépendants du programme. C'est en activant ces trois paramètres que l'autonomie est retrouvée. Autrefois désertée, Todmorden accueille aujourd'hui des familles qui reviennent s'installer. À quand la France ? Quelques initiatives commencent à fleurir en Alsace, en Auvergne ou encore dans les Vosges... À suivre.
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