Le Trésor français a déboursé 4,5 milliards depuis janvier dans le cadre du plan d'aide européen à la Grèce. Une opération, si elle se passe bien, qui devrait profiter à nos finances, explique Cyrille Lachèvre, du Figaro Économie. À moins que la Grèce ne fasse défaut.
Les banques Allemandes détiennent le plus de dette publique grecque, à hauteur de 22,7 milliards de dollars (15,5 milliards d'euros). Les Françaises arrivent en deuxième position, avec une exposition de 15 milliards de dollars (10,3 milliards d'euros).
Au total, l'exposition de l'ensemble des banques européennes à la dette grecque s'élève à 52,3 milliards de dollars (35,8 milliards d'euros). En ajoutant les deux autres pays bénéficiant d'une aide de l'UE et du FMI, l'Irlande et le Portugal, le chiffre se monte à 100 milliards d'euros. Les établissements allemands détiennent presque les deux tiers de cette somme.
Angela Merkel et Barack Obama se sont employés mardi à relativiser «leurs différences d'opinion».
Obama a insisté sur le rôle clé de l'Allemagne pour «mettre en œuvre une solution». S'inquiétant «du désastre» que pourrait créer pour l'économie mondiale «une spirale incontrôlée de crises dans la zone euro», le président américain a plaidé pour une solution européenne. Mais il s'est empressé d'ajouter que les États-Unis assumeraient leurs responsabilités et «coopéreront autant que nécessaire» notamment «à travers le FMI».
Un point sur les banques Françaises Préteuse à la Grèce
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