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samedi 12 novembre 2011

Goldman Sachs:Les Nouveaux Maîtres du Monde

Réalisateur : Jean-Luc Leon
Comment Goldman Sachs, petite maison de courtage fondée en 1869 par un immigré allemand, est-elle devenue la banque d'affaires la plus puissante du monde ? Ce documentaire plonge au coeur de l'une des plus grandes institutions de Wall Street et lève le voile sur les méthodes de la finance mondiale. La première chose que l'on apprend chez Goldman Sachs c'est que l'on ne doit pas parler de Goldman Sachs. Les anciens ont peur. Les stagiaires se cachent. Depuis décembre 2006, les banquiers de Goldman Sachs savaient qu'une crise financière se préparait et en ont profité. Les Américains, eux, en ont subi les conséquences et commencent à se réveiller.




 Source : SpreadTheTruth.fr

Goldman Sachs est l’une des banques d’investissement parmi les plus anciennes et prestigieuses de la planète. Couramment appelée The Firm (”La Firme”) dans certains milieux financiers, Goldman a été créée en 1869 et son siège est situé dans le Financial District de Manhattan à New York. Goldman a des bureaux dans toutes les grandes places financières mondiales dont New York, Chicago, Zurich, Paris, Francfort, Londres, Hong Kong, Tokyo ou encore Shanghaï. Cette société est unanimement reconnue dans le monde entier grâce à ses conseils financiers avisés, auprès des plus grandes entreprises, des gouvernements les plus influents et des plus riches familles de la planète, ce qui fait d’elle un interlocuteur direct de la Fed. Son domaine de compétence va du conseil en fusion-acquisition à la gestion des fortunes de personnes influentes en passant par les contrats d’assurance-vie, les investissements de capitaux et le commerce de biens. Noter que Peter Sutherland qui est président de l’European Policy Centre, de Goldman Sachs International, de BP (British Petroleum), et aussi de la section Europe de la Commission Trilatérale, est également membre du comité de direction du groupe Bilderberg. Il est aussi directeur non exécutif de la Banque Royale d’Écosse. En Juillet 2009, Matt Taibbi, journaliste américain pour le magazine RollingStone, a écrit un article dénonçant les pratiques malveillantes de la banque Goldman Sachs. L’article original est diffusé sur le web. Matt Taibbi accuse la banque Goldman Sachs, coutumièrement appelée « la firme », de manipuler Wall Street depuis la Grande Dépression. Création et explosion de la bulle internet, du logement et des subprimes, des cours vertigineux du pétrole, le truquage des « plans de sauvetage » des administrations Bush et Obama, tout est décortiqué, de manière plutôt “salée”. L’article aurait fait pas mal de remous dans le milieu des tradeurs, et même au congrès américain. En effet, les liens entre les administrations Bush, Obama, et les dirigeants de cette célèbre banque sont très nombreux. De plus, « la firme » a bénéficié d’une aide gouvernementale pour rester à flot, payé donc par le contribuable (13 milliards de dollars), mais se permet de reverser 11,4 milliards de dollars de bonus à ses employés pour le premier semestre 2009 ! Taibbi explique également comment Goldman Sachs est déjà en train de spéculer sur le marché des émissions de carbone (valeur estimée à plus de 1 000 milliards de dollars), les prix étant garantis par le gouvernement . Selon Taibbi, « Goldman Sachs n’aura même pas besoin de tricher, car le jeu est déjà truqué ». Pour faire simple, les plus gros ne cessent de grossir, dans la plus complète indécence, quand les petits meurent. Il parît difficile de se battre contre une telle pieuvre mais connaître sa véritable nature et ses méthodes de fonctionnement représente déjà une étape importante. “Des actions internet à la hausse du pétrole, Goldman Sachs a donc organisé toutes les grandes manipulations des marchés depuis la Grande Dépression et s’apprête à recommencer“, écrit Matt Taibbi dans le magazine Rolling Stone. Cette banque qui symbolise à elle-seule l’emprise de Wall Street sur la société et la vie politique américaine est une gigantesque machine extrêmement sophistiquée, dit-il, qui a largement concouru à diriger la richesse utile accumulée par la société vers une série de bulles spéculatives dont elle a favorisé l’apparition et qui ont provoqué la ruine de millions de foyers américains, au seul profit de quelques investisseurs fortunés. Source : www.contreinfo.info Une fois encore, le célèbre Matt Taibbi ne fait pas donc pas de cadeaux aux acteurs du monde de la finance dans son nouvel article publié En Juillet 2009. L’une des questions sur lesquelles il se penche porte sur le fait que plusieurs anciens dirigeants de Goldman Sachs, notamment des anciens PDG, solidement installés dans notre administration, ont été ou sont actuellement directeurs de diverse agences des banques de la Réserve Fédérale partout dans le pays. Comme l’affirme Matt Taibbi: “ils sont partout” et en lisant son article, on comprend bien quelle bande de « Banksta Ganstas » (gangsters financiers) ces gens forment. Les conflits d’intérêts sont incroyables et le degré de manipulation du marché boursier est stupéfiant. Il est intéressant de souligner qu’après la publication de cet article, Goldman Sachs s’est immédiatement mis à employer l’expression : théories du complot, ce qui est exactement ce que leurs chers amis de la Réserve Fédérale disent toujours chaque fois que quelqu’un révèle des vérités à leur sujet. Cet article débouche sur une polémique qui a vu Goldman Sachs répliquer que les “affirmations de Taibbi ne sont qu’ « une compilation hystérique de la théorie du complot » et un porte-parole ajoute : « nous rejetons les affirmations selon lesquelles nous faisons gonfler les bulles et profitons des faillites, car nous ne sommes que trop conscients de l’importance que nous avons en tant que force du bien. » Réagissant à ces propos, M. Taibbi explique que: “La vision de Goldman est imposée par ses anciens dirigeants, qui travaillent au département du Trésor américain, à la Bourse de New York, à la Banque Mondiale et occupent de nombreux autres postes importants. De même, ses anciens employés animent les principales émissions de télévision. C’est leurs points de vue que le président va prendre en considération, s’ils le veulent. Quelques extraits de l’article : “La première chose à savoir au sujet de Goldman Sachs, c’est qu’elle est omniprésente. La banque d’investissement, la plus puissante au monde, est un grand vampire aux longues tentacules qui s’enfoncent avec acharnement dans ce qui sent l’odeur de l’argent”. “Toute tentative de décrire les activités des anciens hauts responsables de Goldman Sachs, qui occupent des postes influents, devient vite un exercice absurde et superflu, comme de dresser la liste de toute chose”. “Les dirigeants de Goldman Sachs se mettent au cœur de la bulle spéculative et effectuent des placements de titres dont ils savent pertinemment qu’ils n’ont aucune valeur : Ensuite ils extorquent d’importantes sommes d’argent aux couches moyennes et basses de la société avec l’aide d’un Etat corrompu et handicapé qui leur permet de manipuler les règles et les règlements à leur avantage en échange de quelques miettes que la banque accorde aux adeptes du clientélisme”. “Au bout du compte, lorsque la faillite s’installe, des millions de citoyens ordinaire sont fauchés et crèvent de faim, ils recommencent tout le processus, prétendant voler à notre secours, Ils nous accordent des prêts, assortis d’intérêt, en puisant dans notre propre argent”. “Ce faisant, ils se présentent comme des hommes sans cupidité, un groupe de mecs super rusés qui permettent à la machine de continuer à fonctionner. Depuis les années 1920, Ils se livrent exactement à ce genre de coups, et désormais, ils s’apprêtent à recommencer, en créant ce qui pourrait être, jusqu’à maintenant, la bulle la plus grande et la plus audacieuse“. Goldman Sachs s’en est mieux tirée que quiconque pendant la « Grande Dépression » qui touchaient les contribuables. (et c’est encore vrai en 2009 ou la banque enregistre des bénéfices records en pleine crise économique”) “Immédiatement après le plan de sauvetage d’AIG, le Secrétaire au Trésor, Paulson a annoncé la mise en place d’un plan de sauvetage fédéral pour le secteur financier. Ce plan, connu sous le nom de Troubled Asset Relief Program (Programme de sauvetage des actifs à risque, le fameux TARP), est doté de 700 milliards de dollars. Pour gérer les fonds affectés à ce programme, Paulson a nommé, Neel Kashkari, banquier inconnu de 35 ans travaillant pour Goldman Sachs. Afin de satisfaire aux conditions requises pour bénéficier des fonds affectés au programme de sauvetage, Goldman annonça qu’elle changerait son statut de banque d’investissement pour adopter celui de société ayant un portefeuille bancaire. En effet, cette décision lui permet non seulement d’avoir accès à 10 milliards de dollars dans les fonds TARP, mais également de bénéficier de tout un autre ensemble de financements publics moins visibles, en particulier, la possibilité de bénéficier des conditions d’escompte de la Réserve Fédérale. Avant fin mars, la Réserve Fédérale aura octroyé ou garanti au moins 8,7 trillions dans le cadre de nouveaux programmes de sauvetage. Une loi obscure permet à la Réserve Fédérale de bloquer la plupart des audits commandés par le Congrès. De ce fait, aussi bien les montants que les bénéficiaires de ces fonds demeurent totalement secrets.” Matt Taibbi exprime clairement la vérité concernant ces menteurs et escrocs du monde de la finance qui nous dépouillent sans vergogne chaque fois qu’ils en ont l’occasion et dans un cadre « parfaitement légal.»

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