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lundi 4 juillet 2011

Les rémunérations des patrons de banque

Les dirigeants des banques de Wall Street ont conservé des rémunérations de plusieurs millions de dollars, y compris dans celles dont les résultats n'ont pas été aussi bons qu'attendu.

JP Morgan Chase - Jamie Dimon

Bonus équivalent à 17 millions de dollars

A ce jour, le patron de JP Morgan Chase, est le mieux payé de Wall Street. Jamie Dimon a reçu au titre de l'exercice 2010 un bonus équivalent à 17 millions de dollars, dont 12 millions de dollars en actions et 5 millions de dollars d'options. Sa rémunération fixe n'est pas encore connue.

JP Morgan Chase a été la banque la plus rentable à Wall Street l'an dernier, avec des profits de 17,4 milliards de dollars.

Goldman Sachs - Lloyd Blankfein

12,6 millions de dollars de bonus en actions

Le directeur général de Goldman Sachs a vu son salaire fixe tripler, passant de 600.000 dollars à 2 millions. Par ailleurs, il a bénéficié au titre de l'année 2010 d'un bonus de 12,6 millions de dollars d'actions restreintes, soit une progression de 40%. Quatre autres des principaux dirigeants de Goldman Sachs ont vu tripler leur salaire à 1,85 million de dollars.

Parallèlement, la banque a subi une chute de 37% de ses profits en 2010, à 7,7 milliards de dollars

Bank of America - Brian Moynihan

9,05 millions de dollars en actions

La rémunération de Brian Moynihan a bondi de 67% en 2010. Le patron de Bank of America s’est vu attribuer un bonus sous forme d’actions restreintes (« restricted stocks ») d’une valeur de 9,05 millions de dollars. Leur attribution dépend d’une série d’objectifs que la banque devra atteindre sur cinq ans. Parallèlement, son salaire atteint 950.000 dollars. Son lieutenant Thomas Montag est encore mieux loti, avec 14,3 millions de dollars en actions et 900.000 dollars de rémunération en cash liée à ses performances.

Morgan Stanley - James Gorman

7,4 millions de dollars d'actions et d'options

Le directeur général de Morgan Stanley s'est vu attribuer au titre de l'exercice 2010 un bonus d'une valeur de 7,4 millions de dollars sous forme d'actions et d'options. Très véhément sur la question des salaires, il ne devrait pas toucher de bonus en cash au titre de 2010, selon les Wall Street Journal. Une information que la banque n'a pas encore confirmée.

Lazard - Ken Jacobs

14,9 millions de dollars en salaire, bonus et actions

Le directeur général de la banque d'affaires a vu sa rémunération doubler à 14,9 millions de dollars, sous forme de salaire - pour 900.000 dollars -, de bonus en cash pour 5,1 millions de dollars et d'actions soumises à condition d'une valeur de 8,8 millions de dollars.

Barclays - Robert Diamond

6,5 millions de livres de bonus

Alors que la presse britannique avait évoqué un bonus de 9,5 millions de livres, Robert Diamond a finalement été gratifié d'une rémunération variable de 6,5 millions, dont 1,8 million en actions et 4,7 millions en différé.

Par ailleurs, il bénéficie d'une bonification à long terme, sous condition de performance, de 2,25 millions de livres. Ce qui rapproche du montant initialement évoqué.

L'ancien dirigeant de Barclays Capital, rémunéré jusqu'à 27 millions de livres avant la crise, avait renoncé à son bonus 2009. Sa désignation en septembre pour succéder à John Varley à la tête de la banque avait créé la polémique dans la mesure où il symbolise certains excès de la finance d'avant la crise.

HSBC - Stuart Gulliver

6,2 millions de livres

Le nouveau directeur général de HSBC, qui était jusqu'en septembre patron de la banque d'investissement, a perçu 6,2 millions de livres en 2010, dont 5,2 millions de livres de bonus.

HSBC - Michael Geoghegan

4 millions de livres de bonus

L'ex- directeur général de HSBC, désormais remplacé par Stuart Gulliver, a décidé d'abandonner son bonus de plus de 4 millions de livres pour en faire don à des organismes de charité. Dans un communiqué, il indique que, entre aujourd'hui et 2013, il cèdera 4 millions de livres à des oeuvres de charité dans le monde, et en particulier à Hong Kong où il a résidé.

RBS - Stephen Hester

2 millions de livres de bonus

Celui qui a repris les rênes de RBS en pleine tourmente en octobre 2008 bénéficie d’un bonus de 2 millions de livres. Il y a un an, il avait indiqué que ses parents considéraient qu’il était trop payé, après la signature d’un accord qui pouvait aboutir à une rémunération de 10 millions de livres sur trois ans selon l’évolution du cours de la banque. Stephen Hester n’avait pas touché de bonus au titre de l’exercice 2009.

Lloyds Banking Group - Eric Daniels

1,45 million de livres de bonus

Le PDG du Lloyds Banking Group, qui quitte la direction de la banque en mars, sera gratifié d’un bonus de 1,45 million de livres, soit 62,3% de l’enveloppe maximale. Il a présenté, le 25 février, ses derniers résultats avant de passer la main à l’espagnol Antonio Horta-Osorio. En 2009, Eric Daniels avait suscité la polémique en déclarant que son salaire, à 1 million d’euros de salaire, était «relativement modeste».

UBS - Oswald Gruebel

Pas de bonus

Le patron d'UBS a, comme en 2009, choisi de renoncer à son bonus au titre de l'exercice 2010. Il se contentera de son salaire fixe annuel de 3 millions de francs suisses (2,3 millions d'euros). Il aurait pourtant pu prétendre à une rémunération variable, UBS ayant renoué l'an dernier avec les bénéfices.

L'Allemand voit ainsi sa rémunération demeurer au même niveau que lorsqu'il est arrivé à la tête de l'UBS en février 2009, en pleine crise financière. L'établissement avait essuyé une perte nette abyssale de quelque 21 milliards de francs au titre de l'exercice 2008 et avait encore bouclé l'année 2009 dans le rouge.


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